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Blog Socialiste et Iconoclaste

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28 janvier 2007

Du RMI au contrat social - Arretons le travaillisme Criminogene

Ceci est un petit exercice de style, sur une mesure travailliste assez sympathique et qui recoupe pas mal de pensées intégrés en partie dans le programme du parti socialiste. La proposition que j'ai formulé en juin 2006 je la résume ici:

Le RMI montre aujourd’hui clairement ses limites. A l’origine il s’agissait d’ « insertion », or nous constatons que nombre de bénéficiaires de ce RMI ne sont pas insérés, et même en phase de désinsertion, de précarisation, au détriment d’eux même et de la société.

Nous proposons donc de créer un contrat pour ceux qui sont mis au ban, sur des bases supérieures à celle du RMI, un contrat activité social, qui moyennant une augmentation significative du RMI (700 euros/mois) tiendrait le beneficiaire fournir un service social ou d’intérêt général à mi-temps et consisterait en:

- Une première moitié du temps serait librement consacrée à une recherche d’emploi ou une formation accompagnée par les services adéquats.
- L’autre partie, elle serait consacrée a du bénévolat dans une association agrée par l’Etat.

On pourrait même envisager pour ceux dont le niveau général ne serait pas suffisant que l’autre partie du temps soit accordée à la formation en français.

Les avantages d’un tel système seraient qu’il pourrait tout d’abord s’insérer à merveille dans le cadre plus globale et théorique de la sécurisation des parcours professionnels.

En outre, il permet de repenser le lien social, non pas sur la base du travail, mais de l’activité sociale et de l’épanouissement individuel.

Ce contrat social permettrait :

- De resocialiser les chômeurs et les soi-disant inactifs
- De permettre aux personnes qui en bénéficieraient de se rendre utile et contribuer à la production d’un service d’intérêt général
- D’accorder une formation aux plus démunis

Un élargissement de ce type de contrat, des aménagements pourraient être fait pour qu'un statut de "bénevole" ou de "travailleur d'utilité sociale" puisse être créer.

Il est grand temps en effet d'arreter la criminalisation implicite des chomeurs et beneficiaires du RMI. Il est aussi temps d'arreter de mettre le travail ou le salariat comme une panacée universelle.

La remise au gout du jour de la notion d'activité, de don de soi, est je pense un des enjeux majeurs du socialisme moderne.

Pour d'autres précisions, allez faire un tour sur ce collectif, pas très travailliste, mais assez travailleur: http://www.collectif-rto.org/

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28 janvier 2007

Oaxaca, révolution oubliée du monde

Oaxaca,

Etat mexicain tourisitique, où selon les médias français quelques trublions mexicains, des universitaires professeurs et étudiants tiennent la province en otage... perturbant l'économie, empêchant les touristes français entre autre de venir s'amuser.

Mais ce qui se passe là bas, c'est surtout, une répression impitoyable, de la part de gangsters, policiers, armées melés contre une manifestation populaire, une révolution visant à établir la démocratie dans cet Etat, et renverser le régime corrompu de Ulises Ruiz Ortiz

Que font les socialos? Que font les gauchos, gauchistes? Et les médias Français pour:
1- En parler
2- Dénoncer la répression
3- Soutenir le mouvement populaire

Pour plus d'informations, allez sur les adresses suivantes:
http://nopasaran.samizdat.net/article.php3?id_article=1203

Ou faites un tour sur CQFD...je sais pas ce que ca vaut mais a premiere vue tres impliqué sur Oaxaca.

http://www.cequilfautdetruire.org"

Bref... parlez en, au moins, et investissez vous...

16 janvier 2007

Vive la dette publique !

La politique, c'est une question de courage, et c'est aussi ne pas oublier ce qu'on fait, et pour qui on le fait. Quand j'entend dire que le programme coute cher: je ris.

Il ne coute pas cher: il est au contraire bien radin. A bien des égards. Pire que tout, lorsque j'entend certains dire que le programme environnement du PS coute cher je ris deux fois plus: il n'y a presque pas de centre de couts dans le projet PS.
Je vois des rentrées d'argent, une réforme légère mais une réforme tout de même sur la fiscalité permettant de mieux taxer au profit de l'environnement: mais le programme ne coute pas cher. C'est mon avis personnel, de plus il manque sérieusement d'ambitions.

Y'a pas de raisons que vous ne bénéficiez pas de mes éclairages sur la dette:

Parlons d'un sujet qui me met hors de moi: la dette et sa soi disant importance.

A t'on à ce point avalé la couleuvre de la dette-mauvaise, de l'Etat dépensier, du mythe de la charge de la dette sur nos pauvres enfants?
J'ai l'impression que oui.

Et si on commençait à se dire :La dette en France n'a rien d'affolant. La dette n'a jamais été un problème en France, la dette n'est pas prêt d'être un problème en France.

Ce serait faux? Non, je ne pense pas.
http://www.lemonde.fr/web/imprimer_element/0,40-0@2-3234,50-727044,0.html

Fitoussi, mais aussi Jérôme Creel, Henri Sterdyniak de l'OFCE qui n'en déplaise à nos "chefs" sont aussi capés qu'eux en économie pensent même que la lutte contre la dette est le cadet de nos soucis.

Certe l'Etat doit mieux gérer son argent. Mais cela implique t'il forcement de limiter la dette? Ce n'est pas la dette le problème, ni son accroissement:
c'est l'affectation des ressources qu'elle dégage qui est préoccuppant. Les intérêts et autres c'est de la BROUTILLE.

Alors si notre programme coute cher, ce n'est pas grave. Il coutera ce qu'il devra couter. La France a besoin d'un parti socialiste ambitieux, certe qui gere au mieux le budget de l'Etat, mais plus encore d'un PS ambitieux, un PS qui s'affranchisse de la basse économie de bas de laine dans laquelle les libéraux nous ont plongé.

Alors oui: vive la dette publique


PS: Voir l'article de Joseph Stiglitz à l'UNESCO, ancien é chef de la Banque mondiale, et prix Nobel d'économie 2001, qui a donné cette interview a la Revue Politique Internationale: "Le changement le plus fondamental qui s'impose pour que la mondialisation fonctionne comme elle le devrait, c'est celui de son mode de gouvernement. Il faut réformer l'ensemble des institutions financières internationales afin que les ministres du commerce ne soient plus les seuls à se faire entendre à l'OMC et les ministres des finances au FMI et à la Banque mondiale. Dans aucun pays démocratique, on ne confie les pleins pouvoirs au ministre du commerce ou au ministre des finances. On écoute aussi l'avis du ministre de la santé ou du travail. Il faut aussi renoncer au principe "un dollar, un vote". (…) La voix des PED est anormalement faible au sein des institutions financières internationales."
Toutefois, la voix de la Banque mondiale se démarque nettement, selon lui, de celle du FMI : "la Banque mondiale soutient des projets éducatifs dans de nombreux pays. J’ai pu observer des réussites, par exemple en Colombie, où des programmes scolaires ont été élaborés pour que les enfants de travailleurs migrants bénéficient d’une continuité éducative. En Ethiopie, la Banque a appuyé la refonte des programmes afin qu’ils soient plus en phase avec le pays réel. Mais les mesures d’austérité du FMI sapent souvent ces efforts, si bien qu’on peut se demander si elles ne sont pas austères à l’excès. Les dépenses éducatives sont un investissement crucial pour l’avenir d’un pays. Elles devraient être prioritaires, même s’il faut examiner soigneusement comment l’argent est dépensé."

16 janvier 2007

Pourquoi les chefs sont payés?

Le PDG d'un grand groupe multinational déambule dans son bureau climatisé de 120 m2, emmerdé par l'ennui d'une nouvelle journée de glande.

Après avoir consulté ses mails de cul illustrés, le cours du CAC40 et quelques minutes " Nice people " sur le net, il décide d'appeler son vice-président (lui-même plongé dans une partie de TÉTRIS en réseau).
Une fois dans le bureau, il lui dit :
" Écoutez, j'ai une terrible préoccupation à propos de mon épouse(l'héritière grâce à laquelle il est PDG). Je me demande si le fait de lui faire l'amour est une question de travail ou est-ce que
c'est juste une question de plaisir ? "
Le vice-président embarrassé, lui répond sans trop se mouiller :
    - Franchement, je n'ai aucune idée M. Le Président.
    - Vous avez une heure pour me donner la réponse ! " ordonne le PDG.

Le Vice-président court voir son vice-président adjoint (qui lisait l'Équipe tranquillement dans son bureau climatisé de 60m2) et lui pose le problème :
    - Une question, si notre cher Président se tape sa femme, à ton avis, c'est une affaire de travail ou c'est juste pour le plaisir ?
    - Alors là, j'en sais rien ! " lui répond-il.
    - Tu as 55 minutes pour me répondre !! "

Le Vice-président adjoint va voir son directeur financier (en pause-café).
    - Si notre président saute sa chérie, c'est du travail ou du plaisir ?
    - Financièrement, le coût est nul, je ne peux donc pas répondre. - T'as 45 minutes. "
Celui-ci va voir son chef de département (en réunion), qui à son tour va voir un de ses chefs de projets (le seul qui ne soit pas en RTT).
    - Si le vieux baise sa meuf, c'est du taf ou c'est juste pour le fun ?
    - J'en sais rien.
    - Réponse dans 20 minutes ! "

Le chef de projet va voir donc un de ses responsables techniques qui en dernier recours va demander à l'un de ses stagiaires en pleine période de bourre, avec dix cahiers des charges sur la table, trois mois de boulot sur le dos, pleins de docs à rédiger, la messagerie qui fume, le téléphone qui sonne sans arrêt.

    - Oh ! Le stagiaire ! Une question !
    - Pas maintenant, je suis blindé jusqu'au cou, j'ai pas le temps, j'ai plein de trucs à faire.
    - C'est super urgent !! Il faut que tu répondes..
    - Vas-y ! C'est quoi ? " demande le stagiaire.
    - Si le Big Boss fourre sa pouf, c'est du boulot ou du plaisir ?
    - C'est du plaisir ! " affirme le stagiaire.
    - Attends ! Comment tu peux savoir aussi vite ? "
Le stagiaire répond indigné :
    - Dans cette boîte, si jamais c'était du boulot, c'est moi qui serais en train de me la taper !!! "

28 décembre 2006

L'héritage: Machine à inégalité

Non content d'avoir soulagé les impôts des classes les plus aisées, d'avoir accordé un cadeau de 20 milliards d'exonérations fiscales généreuses à ses financiers, l'UMP propose dans son programme la suppression des droits de succession.

 

Cette réflexion sur la suppression de l'héritage est à l'origine du socialisme même pourrait-on dire.
Ainsi Saint Simon, et surtout ses disciples Saint Simoniens entament une réflexion au début du XIXième siècle sur ce thème et concluent à la suppression de l'héritage.
Ces conclusions seront reprises par Marx et Engels dans "Le Manifeste du Parti Communiste".

Etrangément, les Ultra-libéraux pronent la suppression de l'héritage: il affecterait le marché et la libre concurrence entre  les individus.

Qu'est ce que cet héritage que tant les ultra-libéraux que les socialistes historiques dénoncent avec tant de force ? 

L'héritage est au sens Littréen du terme ce qui vient par voie de succession, meubles immeubles, terres comme maisons, une licence, argent ou capital. Il est une transmission de la propriété d'un objet aux parents ou à des tiers.
Héritage se dit aussi d'un trône qui passe de rois en rois dans une même famille.

Au sens figuré, il peut désigner aussi la transmission progressive du savoir ou de l'éducation à des parents ou tiers.

L'héritage est donc une base, un ensemble de savoir, de propriétés, de capital,que quelqu'un transmet à d'autres.

Le légataire de l'héritage a donc pu hériter lui-même par le passé de ce qu'il lègue, ou bien acquérir titres de propriétés biens et capital par le fruit de
son travail personnel, ou de l'accumulation du capital. Les héritiers donc bénéficient de ces biens sur un critère purement discrétionnaire. 

D'un point de vu socialiste, il serait bon de s'intérroger aussi sur cela, et de voir dans quelle mesure l'héritage peut être considéré en bien de points comme un puissant vecteur d'inégalités sociales.

Sans tergiverser sur le mérite ou pas des héritiers à recevoir quelque biens d'un tiers, il faut saccorder sur une chose : l'héritage est un instrument qui
renforce les inégalités sociales dans la société.

Qu'est ce qui fait que telle personne, pour la simple excuse qu'il est fils de quelqu'un qui possède des biens, devrait il les posséder aussi?
- par lien de parenté avec le légataire
- par rapport à la perception qu'a le légataire de son
ou ses héritiers.

Les critères sur lesquels se fondent l'héritage peuvent être variables et tout le temps subjectifs. Ils ne correspondent en rien à quelque chose de rationnel.

Or, sur quoi se fonde une grande partie des inégalités
à la naissance?
- Sur des inégalités de capital culturel
- Sur des inégalités de capital matériel ou financier

Ne nions pas qu'un individu possédant des richesses financières ou patrimoniales aura bien plus de chances de "réussir" dans la vie que quelqu'un qui part de rien.
Avoir de l'argent, ou un patrimoine, c'est avoir accès plus facile à la culture. 

Distinguons là encore le patrimoine du capital: un ouvrier qui travaille toute sa vie à batir une maison, un mât de cocagne pour sa famille devrait se voir "taxer" pour cela lorsqu'il désirera la léguer à ses enfants?
Le patrimoine, en ce qu'il a de symbolique, lorsqu'il s'agit d'une oeuvre d'art, d'une maison principale ou d'une maison secondaire pour chaque enfant pourquoi pas, échappe à la logique capitalistique.

Tout patrimoine en dehors de ce cadre devrait par contre être redistribué à la société.

Ne nous voilons pas la face : c'est en grandepartie l'héritage matériel et financier qui crée et renforce les inégalités dans notre société, alors que la culture devient de plus en plus un bien marchand.

De quel droit, à cause de l'héritage qu'il n'a pas, un pauvre devrait travailler trois fois plus pour «réussir » que quelqu'un qui possède un capital lui
facilitant l'accès aux études, le carnet d'adresse de papa, ou des petits camarades de grandes écoles, fera plus aisément sa place?

C'est parce ce que l'héritage financier, parce que le patrimoine conditionne grandement les chances de quelqu'un à réussir, parce que le manque de capital
financier ou de patrimoine hypothèque les chances de réussir alors il nous faut agir.

C'est parce ce que l'héritage financier facilite l'accès au savoir-marchand, facilite la culture de la façon la plus inique qui soit qu'il nous faut oeuvrer pour changer la structure de répartitions des richesses, mais aussi répartir ce qui est taxé dans l'éducation.

Seul la culture et le travail devraient conditionner la réussite de quelqu'un. Mais plus encore, que la culture et l'éducation soit le moyen privilégié non pas de promotion sociale, mais d'épanouissement.

Pour cela, la logique de répartition (de réparation ?) socialiste existe : en taxant de plus en plus le patrimoine et l'héritage, nous dégageons des ressources pour l'éducation de tous.

En taxant, en taillant de plus en plus le patrimoine financier et matériel, nous augmentons d'autant les moyens disponibles à l'éducation de tous.
Cassons la machine à reproduire les inégalités qu'est l'héritage.
Investissons massivement dans l'éducation populaire et dans les universités.
Proposons un modèle de société ou les valeurs ne pourraient être "marchandes", un modèle ou réussite ne rime pas avec accumulation du capital matériel mais capital social.

Une société du savoir, égalitaire et juste est un idéal vers lequel nous devons tendre.

Le français, tant berçé par ses rêves matérialistes, héritier d'une culture foncière et "thésaurisatrice" est il prêt à lever le voile sur son héritage?
C'est peut être à nous socialiste d'éclairer le débat sur le propriété et de proposer des idées nouvelles qui sauront sortir nos mentalités de l'élitocratie d'ancien régime.

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17 décembre 2006

Societe generale, exemple de publicité raciale

Un petit coup de pouce de la Société Générale: qu'il est bon d'avoir une banque partenaire de notre vie n'est ce pas?

Pour cela il vaut mieux être blanc, et riche, puisqu'apparemment dans ses publicité le coup de pouce de la SG n'aide que des personnes d'un type particulier: devinez?
Oui c'est facile, cliquez donc sur le lien suivant (merci au site qui l'heberge):

http://www.pubzagogo.com/video/SG_LeCoupDePousse_DJ.mpg

Allez, mon premier personnage est un blanc, qui veut devenir propriétaire, il est cadre apparemment, et lorgne sur un bout de terrain énorme. A quel prix? Qu'importe la SG aidera ce blanc cadre à devenir propriétaire foncier, à fonder sa baronnie de caste. Avec un coup de pouce...

Deuxième scène:
Des blancs avec des blancs, beaucoup de blancs, jeunes BOBO avec DJ et tout le toutim. Ils s'amusent bien tout ces fils a papa dans ce petite appartement. Tout ça grâce a Papa, mais aussi aux carnets d'adresses... et puis la SG... aussi.

Troisième scène:
Un couple de retraité blanc lui aussi, et le pouce qui porte les bagages. Direction: une belle retraite dorée, la vie de loisir et de luxure après durement diriger une entreprise, avec les coups de pouce de la SG bien sur. Et une belle retraite, avec la SG aussi...

Bref, dans son ciblage, dans sa communication publicitaire, on ne voit qu'une mince fraction de la France, celle des possédants, blancs, cadres.
C'est le cas de presque toutes les publicités bancaires. Presque toute les publicités d'ailleurs.

Allons encore plus loin, dans la Publicité SG: ou sont donc les autres couleurs de la France? Elles ne sont pas là? Non, le pouce, bien que blanc, aide a toutes les taches "ingrates" ou dites élemetaires:

1 ère scène: le pouce porte le "blanc". Réalisera les travaux? Pouce ouvrier, pouce polonais, pouce maghrebin peut etre?
2ième scène: le pouce DJ, l'art de la musique samplée. A la place de mettre un "black" de service, on y met un pouce.
3ième scène: le pouce porte les bagages, une tâche que des blancs ne sauraient faire bien sur.

Bref... C'est peut être tiré par les cheveux, mais ouvrons donc les yeux et regardons a quel point la publicité est réactionnaire, incite a une "certaine" idée de la France, qui confine au racisme si tant est que l'on creuse un peu.

la solution? Elle ne viendra pas de TF1 ni des médias Francais. Harry Roselmack premier presentateur noir en France? Faux.
Il y eut avant Audrey Pulvar, sur France 3.

Mais qui en a parlé? Personne... Car Sarkozy et ses cohortes d'esclaves assujetis a la déesse Capitale ne voit que ce qui l'arrange: Sarkozy et son pote Bouygue on installé Roselmack et l'on volontairement placé sous les projecteurs: pour se faire de la publicité... Sarkozy et TF1 apotres de l'intégration?

Par contre du coté de Audrey, on continue de faire consciencieusement son travail, et les publicité hélas quant a elle a etre toujours aussi "blanches", quasi nostalgiques d'une France pastille "Vichy"...

17 décembre 2006

Sur la democratie, et le sondage

Que voit on de la politique aujourd'hui dans les medias? Des sondages, des visages et des chiffres, intentions de vote ou cote de popularité.
Le chiffre, la majorité: l'obséssion qui fait courrir a la démocratie son plus grand péril.

On est choisi par le suffrage universel. Donc par la démocratie. Celui ou celle recueillant le plus de voix est désigné par le suffrage.
Qu'est ce que le sondage fait? Il projette partiellemment une partie de l'opinion, susceptible d'être assimilé au résultat final d'une election.

Donc aujourd'hui, même faux, le sondage centralise une bonne partie des intentions, parfois même les déterminent. Car il approche le résultat. Il en donne un avant goût.
Or dans une culture du résultat, une culture du produit, consumériste, c'est le résultat qui détermine les moyens. La fin justifie les moyens.

Or lorsque la démocratie ne devient que le moyen pour avoir le pouvoir, le chiffre... le fameux chiffre de la majorité, le dégré ultime du processus politique, c'est a dire le choix, est posé soudainement comme l'essentiel: avoir le plus gros chiffre. Plus gros que l'autre.

Or la politique c'est avant tout la pensée, le débat, l'exercice du pouvoir. On s'évertue a critiquer la pensée, critiquer les idées, critiquer tout cela, car On est pas dupe: c'est le résultat, le chiffre encore, le pouvoir qui centralise les médias.
Les appareils politiques eux aussi lorque viennent les congrès, élections en tout genre, des chiffres des calculs....

On confond la fin et le moyen: la fin ce n'est pas le pouvoir.... mais la fin, c'est que le peuple exerce le pouvoir.
Le moyen ce n'est pas le chiffre, c'est la reflexion le debat.
Le processus de decision: le vote.... le vote ne devrait pas choisir les hommes, mais les idées.
Si l'idée est au centre, et que c'est l'idée qui fédère adhère, alors on évite le messinanisme... on evite le culte de la personnalité, on évite le peoplisation de la politique.

On vote pour des idées, nourries, mais on vote aussi pour gouverner. Tant que la démocratie ne sera pas l'instrument de décision, de sanction, de validation aussi, le vote ne servira a rien.

Alors que les Francais s'approprient du débat, qu'ils lisent

Hélas, avec la 5ième république, défendue par tous les archontes d'un autre age, gauche comme droite le peuple élit un roi, pour 4 ans.
Président: roi élu pour 5 ans. Ceci doit changer: la démocratie doit changer, se renouveller. Pour responsabiliser les francais, et les hommes politiques, jugeons les en continue, évaluons, échangeons, changeons.

C'est a ce prix que le resultat d'une election ne sera pas l'élection, mais une vaste matrice d'échange d'idée et d'actions, un dialogue continue, un controle continue pour que le peuple gouverne, et rende des compte au peuple, a lui meme.

13 décembre 2006

Salutations camarades et camarades, arpenteurs du

Salutations camarades et camarades, arpenteurs du web et de la pensée,

Bienvenu dans mon humble tribune, a moi Asterion, a vous, aussi...Je ne saurai trop vous recommander la lecture de ce salopard de Borgès, genial écrivain qui résuma si merveilleusement dans ses nouvelles la condition humaine...

Minotaure.

Hybrides pensées, hybrides mélanges, mais les yeux rivés a la gauche de l'horizon. La ou les vagues ne font qu'une lechant les cieux.


Yahoo! Mail réinvente le mail ! Découvrez le nouveau Yahoo! Mail et son interface révolutionnaire.
27 novembre 2006

Pourquoi oui Ségolène Royal?

Ségolène Royal vient d'être désigné candidate du Parti Socialiste. Faut-il s'en réjouir lorsqu'on est profondément de gauche?

La victoire des médias? Oui peut être... Mais les médias sont aujourd'hui grandement influencés par l'actionnariat: des amis de Sarkozys, des barons conservateurs ou libéraux.
Elle passe entre ces mailles. On la dit sans programme? Les médias se sont trompés, elle a le projet du parti socialiste.

Ils ont voulu semer la zizanie et la discorde dans le parti socialiste ces soit disant medias indépendants? Celles qu'ils pensaient sans programme, sans jugeotte, et bien possède derrière elle tout le projet collectif du parti socialiste.

Collectif? Assurément oui...car un homme de gauche croit au primat du collectif sur l'individuel: or, ce n'ést pas tant Ségolène qui importe, que le projet dont elle sera le véhicule.
Une femme enfantera t'elle d'un socialisme tourné vers les classes populaires? C'est ce que je souhaite.

C'est une femme oui, une mère, qui n'a pas les reflexes d'appareils des autres candidats du PS. Derrière elle qu'a t'elle?
Peu d'expérience me direz-vous. Et alors? N'est ce pas le garant du progrès de créer des idées.

Ses aspirations à l'ordre juste? Une candidate autoritaire?
Oui... cela devrait être le leitmotiv de tout serviteur de l'Etat. L'autorité de l'Etat doit être respectée.
Je ne suis pas anarchiste, et tout ceux pour qui le rôle de l'Etat est de garantir l'intérêt général et non l'intéret de "chacun" ou l'intérêt de quelques un, et bien ceux la même chérissent les vertus de respect du collectif, respect de l'Etat, respect de l'ordre, respect des lois et de ceux qui sont sensés les garantir.
L'anarchie, c'est du libéralisme des comportements..... l'anarchie, c'est le degré zéro de la collectivité, c'est croire que l'homme est naturellement bon, que la société le devoie.
Or il n'est pas d'homme sans société, pas de justice sans ordre fort, pas d'amour sans des structures solides, pas d'éducation sans oblogations ou sanctions.

Une candidature révolutionnaire?
A tout ceux qui aspirent aux changements, il faut profiter du fait que Ségolène Royal a fissuré les blocs mittérandistes, et ne s'est pas embourbée dans une sociale démocratie aux accents de facilités et complaisances pour le système libéral.
Dans les fissures du PS peuvent germer le renouveau des valeurs socialistes trop longtemps gelées ces 30 dernières années.
Révolutionnaire? Peut être pas Ségolène en elle même, mais la révolution c'est de considérer enfin le peuple pour ce qu'il est: non pas comme une masse informe et bruyante, mais comme un ensemble hétérogène aux aspirations diverses, mais parmi lesquelles l'on peut trouver ET les permances structurelles de notre société, et donc les moyens de changer la donne.

C'est pour cela, amis réformistes, et camarades de cette extrême gauche que je chérie et dont je me réclame, il faut supporter de tout notre poid la candidate, Ségolène Royal, pour qu'elle engage le parti à se ressourcer dans le peuple jadis abandonné par des économistes et intellectuels bien loin des préoccupations plébeiennes.
Et que toute la gauche, PS mais Verts, communistes aussi, pèse ensuite de son poid pour que dans le sillage de Ségolène Royal pour entrainer le socialisme vers la seule voie qui est la sienne: celle du salut collectif.

26 novembre 2006

hausse du petrole, TIPP carburant et socialisme : arretez vos betises messieurs

Le prix du pétrole est élevé.

Cela s'en ressent chez notre consommateur bêta ( (je préfère bêta à lambda, je ne sais pas pourquoi) qui grince des dents car prendre sa voiture pour aller chercher du pain devient cher, nos pêcheurs grands protecteurs de l'environnement rouspetent car ils ne peuvent plus enfreindre comme il faut les interdits européens protegeant les zones de reproductions des poissons, les routiers vocifèrent : et bien tant mieux!! Qu'ils continuent à gueuler sur la hausse du pétrole... Je n'en ai rien à faire.

Nos socialistes, grands penseurs devant l'éternel (j'ai parfois honte d'entendre leurs conneries malgré ma carte) proposent le rétablissement de la TIPP flottante, la taxe intérieure sur les produits pétroliers, qu'ils avaient mis en place en 2002 et que Raffarin a supprimer.

C'est une taxe qui est moins forte lorsque les prix du carburant montent, et une taxe qui est plus forte lorsque les prix du carburant descendent. Autrement dit
ça "moyenne" le prix.

Dans la situation actuelle donc, le prix à la pompe serait moins cher qu'il n'est en réalité si cette TIPP était appliquée.

Bravos socialistes...

Mais le but de la taxe est il de récupérer plein d'argent, d'inciter les gens à consommer du pétrole, de renflouer les caisses de l'état?

On néglige presque la dimension écologique dans la situation maintenant!

Le but de la taxe sur les carburants, écologiquement parlant, devrait être de décourager la consommation des carburants pétroliers au profit d'autres modes d'énergies (électriques, aquazol, éthanol, eau) peu utilisés hélas, voir délaissés.

Pourtant la situation est critique ! L’automobile est responsable de 25% des gaz à effet de serre, la chose est claire .

Alors pour une fois qu’un mécanisme de marché fait monter les prix, et respecte la notion de pollueurs payeurs, je ne vais pas m’y opposer.

Au contraire. Je serai partisan de charger encore la note pour le consommateur, et de profiter de la manne financière (récoltée par la taxation haute et systématique des combustibles fossiles) pour promouvoir voire même forcer l’utilisation et des transports en commun, et par exemple des véhicules électriques.

Etre socialiste ne consiste pas à être contre un gouvernement, mais consiste à être pour le bien de TOUS.

NB : cette déclaration du PS pour un carburant moins cher vient à point nommé avec l’étude publiée récemment qui montre que le risque de cancer infatinle lorsque l’on vit près des axes routiers est multiplié par 12

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